mardi 11 décembre 2012

chaudronnier




Que fait-il ?

A partir de plans, schémas ou gabarit le chaudronnier découpe les feuilles de métal.
Ensuite il emploie diverses techniques : débit, pliage, roulage, cisaillage, martelage, emboutissage, cintrage, perçage… pour mettre en forme les pièces en feuilles ou en profilé (barre ou tube ayant une forme en 3 dimensions).
Vient enfin le montage et l'assemblage des pièces par soudage, pointage ou rivetage.
Les outils utilisés sont de plus en plus sophistiqués et souvent réglés par commandes numériques.

Où exerce-t-il ?

Les entreprises de construction aéronautique : avionneurs, motoristes, équipementiers recherchent des chaudronniers. Mais le travail des métaux concerne aussi d’autres secteurs comme l’automobile, la mécanique, la construction navale, la métallurgie, le bâtiment (construction d'ouvrages métalliques), l’armement...

Dans quelles conditions ?

Les ateliers sont souvent vastes et le travail s’effectue debout dans un environnement souvent bruyant et parfois poussiéreux.
Le métier de chaudronnier est physique et exige le respect des règles de sécurité et le port de vêtements de protection (gants, casque antibruit...).
Selon l'organisation de l'entreprise, les horaires de travail peuvent être normaux ou postés (2x8, 3x8) et en fin de semaine.

Qualités requises

Le métier demande de la robustesse, de l’habileté manuelle ainsi que le goût pour le travail en équipe.
De solides connaissances en géométrie et trigonométrie, associées à une bonne perception des formes et du volume sont indispensables.

Compétences

Connaître les techniques complexes de transformation des matériaux métalliques légers (aluminium, nickel, titane, inox, etc…)
Analyser un dossier technique (plan détaillé, instructions de travail)
Définir des développés de pièces par calcul ou traçage
Tracer, découper, mettre en forme les matériaux (pliage, cambrage, étirage, rétreinte, cintrage, emboutissage, etc..)
Utiliser les outils manuels (pointe à tracer, règle..) et les machines appropriées (cisaille, plieuse, cintreuse…) indispensables à la réalisation des pièces
Mettre en œuvre les techniques complexes de formage et d’assemblage adaptées aux matériaux métalliques utilisés
Exécuter les traitements thermiques adéquats
Elaborer et réaliser les outillages de contrôle
Contrôler la pièce : contrôle dimensionnel (forme, profils), d’état de surface (aspect), de matière (état thermique)
Respecter avec précision les tolérances demandées
Connaître l’informatique appliquée à la commande numérique

Vers quels métiers peut-il évoluer ?

Autres appellations :
Tôlier, chaudronnier soudeur, chaudronnier tôles fines, chaudronnier tuyauteur, métallier, plieur, redresseur, rouleur, serrurier, traceur en chaudronnerie.
Avec quelques années d’expérience le chaudronnier peut évoluer vers la fonction de chef d'équipe ou d'atelier ou se spécialiser dans certains matériels ou technologies (alliages d'aluminium ou de magnésium, soudage de réservoirs d'appareils à pression…). Il peut aussi se diriger vers le métier de traceur ou se recycler dans d'autres métiers du travail des métaux :










mardi 4 décembre 2012

gardien de paix

Le gardien de la paix, agent d'autorité, exerce ses fonctions au contact direct de la population, dans des contextes variés et quelques fois sensibles. Il est connu de tous, sur la voie publique, en intervention ou dans le renseignement, au coeur des enquêtes les plus délicates ou en protection.
Les activités et les missions du gardien de la paix sont diverses et variées : la sécurité des personnes, des biens et des institutions, le contrôle transfrontières, la lutte contre la délinquance, la drogue, le terrorisme, le maintien de l'ordre public ou la formation.
Les gardiens de la paix sont recrutés par concours, externe ou interne.
Le concours externe est ouvert aux candidats titulaires du baccalauréat ou d'un diplôme ou titre enregistré et classé au moins au niveau IV, âgés de 17 ans au moins et de 35 ans au plus au 1er janvier de l'année du concours et qui remplissent les conditions générales d’accès aux emplois actifs de la police nationale (voir brochure d'information).
Le concours interne est ouvert aux adjoints de sécurité en activité, âgés de 37 ans au plus au 1er janvier de l'année du concours et comptant au moins une année de service en cette qualité à la date des épreuves écrites et à l'issue de leur formation professionnelle initiale, à ceux d'entre eux qui ont suivi le parcours de "cadet de la République, option police nationale" (voir brochure d'information). Ce concours est également ouvert aux volontaires dans les armées servant dans la gendarmerie nationale, titulaires du diplôme de gendarme adjoint, en activité et comptant, à la date des épreuves écrites au moins un an de service en cette qualité.
Remarques importantes sur l'organisation des concours :
Le recrutement des gardiens de la paix se fait par la voie, soit des concours nationaux (à affectation nationale ou à affectation régionale Ile de France), soit des concours déconcentrés en Outre-Mer.
Leurs différences concernent le lieu d'organisation des épreuves et le choix de l'affectation en sortie d'école.
Avertissement : Le choix du concours, national à affectation nationale ou national à affectation régionale Ile de France, se fait préalablement à l'inscription au concours. Ce choix est définitif et irréversible : le candidat ne peut revenir sur sa décision une fois le dossier d'inscription validé.
Nota : Lorsque les 2 concours (national à affectation nationale et national à affectation régionale Ile de France) sont ouverts simultanément, la majorité des postes est offerte en Ile de France.
Les concours nationaux sont organisés sur l'ensemble du territoire national (métropole et outre-mer).
Pour les concours nationaux à affectation nationale les lauréats choisissent en fin de scolarité des postes à affectation nationale sans exclure la région Ile de de France (secrétariats généraux pour l'administration de la police de Paris et Versailles) ; Ils seront affectés dans la région de leur première affectation pendant une durée minimale de 5 ans à compter de leur nomination en qualité de stagiaire.
Pour les concours nationaux à affectation régionale Ile de France, les lauréats choisissent uniquement des postes relevant des secrétariats généraux pour l'administration de la police de Paris et Versailles. Ils seront affectés dans cette région pendant une durée minimale de 8 ans à compter de leur nomination en qualité de stagiaire. La fidélisation des fonctionnaires en Ile de France est accompagnée de mesures indemnitaires et sociales.
Les concours déconcentrés en outre-mer sont organisés sur le ressort des service administratifs et techniques de la police de Guyane, Mayotte, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française. En fin de scolarité, les lauréats sont affectés exclusivement dans ces territoires.
Le nombre total de postes offerts pour la session du 29 janvier 2013 est réparti comme suit:
- concours externe national à affectation nationale : 328
- concours externe national à affectation régionale Ile de France : 767
- concours interne national à affectation nationale : 328
- concours interne national à affectation régionale Ile de France : 766

commissaire

Les commissaires de police appartiennent au corps de conception et de direction de la police nationale. Ce corps comprend deux grades : commissaire de police, et commissaire divisionnaire de police. On recense 1 200 commissaires de police. Accès sur concours à bac + 5.

Description métier

Le commissaire de police assume la responsabilité des services de la police nationale. Il est au cœur de la vie de la cité. Violence sur enfants mineurs, trafic de drogue, sécurité et tous les stades de la délinquance sont le lot quotidien de ce fonctionnaire.
Homme orchestre, le commissaire doit assumer, selon son service de rattachement, les missions opérationnelles de police : maintien de l’ordre public, défense du territoire, investigation et recherche, sécurité routière, police de proximité et tous les aspects financiers de la criminalité organisée, blanchiment d'argent, escroqueries.
Brigade des mineurs, brigade des stupéfiants, brigades de sécurité urbaine le métier de policier est stressant et dangereux.
Le travail du commissaire consiste à suivre et coordonner l'action des enquêteurs sur le terrain. Il forme, anime et apporte son soutien logistique à ses collaborateurs. Il dirige et oriente leur travail, prend la direction des opérations importantes, procède aux choix décisifs.
Dans certaines situations, le port d’arme est nécessaire. Tout repose sur la cohésion de l'équipe.
Le commissaire définit des priorités : réinvestir le centre ville, mieux répartir et adapter les effectifs pour lutter contre la délinquance, mettre en œuvre un système de traitement administratif ou social de certains problèmes.
Le préfet, le procureur, les élus, des organismes sociaux, éducatifs, sont ses interlocuteurs. Il assure aussi la communication extérieure de son service.
Il a autorité sur l'ensemble des personnels affectés dans ses services et exerce les attributions de magistrat qui lui sont conférées par la loi. Il gère les moyens financiers et humains dont il dispose.
Ses qualités essentielles sont l’autorité, la rigueur, la réactivité, le sens de la relation humaine. La fonction nécessite une grande disponibilité (permanences de nuit…).

Études / Formation pour devenir Commissaire de police

Pour devenir commissaire de police, il faut passer un concours externe ouvert aux titulaires d’un master 2 (à dominance juridique, IEP...) et qui ont réussi les tests de présélection physique.
L’âge limite est de 35 ans. Il faut mesurer au moins 1,60 m pour les hommes comme pour les femmes.
Les fonctionnaires de police peuvent aussi passer des concours internes. La formation elle-même a lieu à l’Ecole nationale supérieure de police. Elle dure 2 ans. Les commissaires sortants sont nommés en sécurité publique dans un commissariat d’agglomération de petite taille ou adjoint dans un commissariat d’agglomération de taille moyenne.

Évolutions

Un commissaire peut devenir principal après 7 ans de carrière et divisionnaire après 4 années en tant que commissaire principal. Les possibilités d’avancement sont liées au nombre de postes à pourvoir chaque année. En fin de carrière, quelques-uns peuvent accéder aux postes de direction et de contrôle de la police nationale.

Salaires

Un commissaire titulaire débutant touche aux alentours de 2 100 €  net par mois + prime annuelle. A l’Ecole supérieure de police le futur commissaire est rémunéré à hauteur de 1 600 € net mensuels.

commisairiat de police

Dans le droit des sociétés, depuis la réforme du 22 mars 2012, le commissaire aux apports est désigné à l'unanimité des fondateurs, des associés ou des actionnaires ou, à défaut, par une décision de justice à la demande d'un associé ou du gérant, pour vérifier la valeur d'un bien apporté en nature, la valeur d'un service ou celle d'un avantage. Les statuts contiennent l'évaluation des apports en nature. Il y est procédé au vu d'un rapport annexé aux statuts et établi, sous sa responsabilité, par un commissaire aux apports. Si des avantages particuliers sont stipulés, la même procédure est suivie. Cette évaluation détermine le nombre de parts ou d' actions, qu'en rémunération de cet apport, l'associé se verra attribuer. Dans les SARL, pour l'application du deuxième alinéa de l'article L. 223-9, le montant de la valeur qu'aucun apport en nature ne doit excéder est fixé à 30 000 euros.
Selon une réponse ministérielle du 23 décembre 2004(Rép. min. n° 13389, JO Sénat Q, 23 déc. 2004, p. 2970), il résulterait de l'article L. 228-15 du code de commerce que le commissaire aux apports désigné pour évaluer les avantages particuliers résultant de l'émission d'actions de préférence au profit d'actionnaires nommément désignés doive être exclusivement choisi parmi les commissaires aux comptes n'ayant pas réalisé de mission depuis cinq ans au sein de la société émettrice. La rédaction de cet article, par sa généralité, exclut la possibilité d'obtenir la désignation d'un commissaire aux comptes ayant réalisé toute mission au sein de la société, depuis cinq ans, y compris en vertu d'une désignation judiciaire.
Sur la responsabilité des Commissaires aux apports, en cas de surévaluation des apports faits par un associé, dans le cas où est déclarée infondée une majoration infondée une majoration de la participation de l'apporteur au capital social d'une société, voir l'arrêt n° 983 du 28 juin 2005 (Bulletin 2005 IV N° 146 p. 156) de la Chambre commerciale de la Cour de cassation
Un "Commissaire à la fusion" est nommé dans le cas de fusion entre deux ou plusieurs sociétés et un "Commissaire à la transformation" est désigné en cas de modification de la forme de la société. Si ce n'est la circonstance de la vie sociale qui requiert leur nomination respective, il n'existe pas de différences de nature entre la mission donnée au "Commissaire aux apports", au "Commissaire à la fusion " et au " Commissaire à la transformation".
Voir : "Fusion et Scission".
Textes
  • Code de commerce, Articles L223-9, L224-3, L225-8, L225-14, L225-101, L225-147, L225-224, L233-4, L236-11 et s, L236-17 et s., L236-23 et L242-5, D. 223-6-1.
  • Décret n°64-235 du 26 mars 1967, Articles 25, 56-1, 64 et s, 73, 148-1, 169, 260.
  • Décret n°2010-1669 du 29 décembre 2010 relatif à l'intervention d'un commissaire aux apports dans les sociétés à responsabilité limitée.
  • Loi n°2012-387 du 22 mars 2012 relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches administratives
  • Bibliographie
  • Cellier (J.), La protection des partenaires de la société anonyme dans les apports partiels d'actifs, thèse, Paris I, 1992.
  • Degos (J-G.), Commissariat aux apports : Évaluations et fusions, Paris, CNCC, éd. Editions Comptables Malesherbes, 1995.
  • Girault (Ch.), L'apport en société des droits de propriété industrielle, Paris, édité par l'auteur, 1995.
  • Laederich (N.), Les aspects juridiques, comptables et fiscaux de l'apport en société d'un brevet, Paris, édité par l'auteur, 1997.
  • Le Bris (M.), Apports fusions & opérations assimilées, Neuilly-sur-Seine, éd. Impôts et Sociétés, 1994.
  • Pirolli (R.), L'évaluation des entreprises et branches d'entreprises dans les opérations de concentration et de remembrement (fusion, scission, apport partiel) thèse Paris I, 1979.
  • Prest (Ph.), L'apport en jouissance : étude juridique et fiscale appliquée au fonds de commerce, thèse Paris V, 1981.
  • lycee agricole nerac et lycee hotelier nerac

    Un Lycée pour des Métiers Nature



    Des places sont encore disponibles dans les classes suivantes :
    • 2nde générale et technologique
    • 1ère Bac technologique STAV
    • 1ère Bac pro Aménagements paysagers
    • Terminale Bac pro Aménagements paysagers
    • BTSA ACSE 1ère année

    Situé au coeur du Lot et Garonne à l'agriculture riche et variée, l'établissement, remplit sa mission d'acteur du monde rural de part la formation des jeunes, l'animation des territoires et l'insertion tant professionnelle que sociale de ses élèves et étudiants.
    Dans un environnement soigné et très "Nature", le lycée Armand Fallières, établissement scolaire à dimension humaine, vous propose des formations professionnelles, générales et technologiques et supérieures.


    Les filières de l'établissement sont l'aménagement paysager, le secteur hippique au travers des Bac Professionnels correspondants ainsi que le secteur agricole support des formations générales et technologiques et supérieures.

    L'enseignement s'appuie sur des équipements de qualité et une expérience de plus 50 ans.La présence d'une exploitation agricole et de deux centres équestres permet d'assurer une pédagogie ancrée dans la réalité professionnelle.

    L'internat, avec sa capacité d'accueil de 200 lits répartis en chambres études, est un atout majeur pour la réussite des élèves.

    Particulièrement impliqués dans le domaine sportif, nous proposons un large panel d'activités





     hôtelier





    Le mot du Proviseur,


    Année après année, le lycée professionnel Jacques de Romas s’est construit une image très positive auprès des élèves du département de LOT et GARONNE, et même au-delà, illustrée par le fort taux de pression exercée par la demande d’admission dans les diverses formations proposées et que légitime un taux de réussite aux examens supérieur aux taux départemental et académique (100% pour 5 diplômes et entre 80% et 87,5% pour les 4 autres).

    Elle s’explique aussi par la forte implication des équipes pédagogiques qui, en outre, ont su tisser des liens solides et durables avec un ensemble de partenaires professionnels des secteurs d’activité concernés : l’hôtellerie-restauration et les métiers des services à la personne.

    L’offre de formation du lycée s’articule autour de ces deux pôles d’activité avec les deux niveaux d’accès à un diplôme qui résultent de la réforme de la voie professionnelle et de la généralisation du Bac Pro 3 ans :

    - le CAP (Cuisine et Restaurant)

    - le Bac Pro 3 ans (Restauration, Sanitaire et Social Option Sanitaire, Services de Proximité et Vie Locale)

    Afin de permettre à nos élèves d’acquérir des compétences plus spécifiques, plus fines, nous leur offrons la possibilité d’intégrer 3 mentions complémentaires après l’obtention d’un premier diplôme (Accueil-Réception, Cuisinier en desserts de restaurant, Sommellerie) qui se concrétisent toutes par une forte insertion professionnelle ainsi qu’une Section d’Aides Soignants qui destine, elle aussi, à des métiers très porteurs.

    L’existence d’un Bac Pro Restauration Européen permet aux élèves qui en ont la volonté et les compétences d’intégrer un cursus au cours duquel ils auront la possibilité d’effectuer des périodes de formation en entreprise à l’étranger et ainsi, d’acquérir une maîtrise supérieure de la langue vivante concernée (anglais ou espagnol) et d’avoir des opportunités supplémentaires de carrière professionnelle à l’étranger.

    Enfin, la labellisation “Lycée des métiers” acquise en 2009 assigne au lycée une vocation à préparer des publics variés (élèves, apprentis, adultes) à acquérir des diplômes ou suivre des formations diversifiés (du CAP au BTS).

    Au-delà de notre mission pédagogique qui, outre les cours, se décline aussi au-travers de nombreux projets, notre autre mission, d’une égale noblesse, consiste à contribuer à ce que nos élèves deviennent des adultes responsables, matures, pour qui les notions de respect mutuel, de différence, de tolérance et d’ouverture à l’autre auront du sens.

    Nous y travaillons en y associant les élèves via leurs différentes représentations et, singulièrement, les internes (plus d’1 élève sur 2) qui doivent bénéficier de bonnes conditions d’accueil pour que leur semaine au lycée soit profitable et agréable.

    La taille humaine de notre établissement, son cadre verdoyant, son système de relations simples, directes, entre adultes et élèves, sont autant d’atouts pour qu’il fasse bon vivre et étudier au lycée professionnel Jacques de Romas.